3. Quand Internet devient une drogue

Objetivos

CYBERDÉPENDANCE
La dépendance à Internet (également nommée cyberdépendance, cyberaddiction, usage problématique d'Internet -UPI- ou trouble de dépendance à Internet -TDI-) désigne un trouble psychologique entraînant un besoin excessif et obsessionnel d'utiliser un ordinateur et interférant sur la vie quotidienne. Des activités en ligne, telles que l'achat en ligne, si faite en personne, peuvent être considérées comme problématiques si celles-ci sont compulsives. D'autres activités, comme la lecture ou les jeux vidéo, sont également considérées comme problématiques si celles-ci interfèrent sur la vie quotidienne.

Il est question de dépendance à Internet lorsque les symptômes suivants apparaissent :

Symptômes psychologiques allégués :

  • sentiment de bien-être et d'euphorie lors de l'utilisation d'Internet ;
  • incapacité à arrêter d'utiliser Internet ;
  • besoin d'augmenter de plus en plus le temps d'utilisation d'Internet;
  • manque de temps pour la famille, les amis ou d'autres loisirs ;
  • problèmes d'assiduité ou de performance au travail ou à l'école ;
  • mensonges à la famille ou aux amis sur le temps consacré à Internet ;
  • dépression ou l’irritabilité lorsque la personne est privée d'Internet.

Symptômes physiques allégués :

  • yeux secs ;
  • maux de tête migraineux ;
  • maux de dos ;
  • syndrome du tunnel carpien ;
  • repas irréguliers ou sautés ;
  • mauvaise hygiène personnelle ;
  • insomnies ou changements dans le cycle du sommeil.

Source: wikipedia.org

Pregunta Verdadero-Falso

QUAND INTERNET DEVIENT UNE DROGUE

Regardez cette vidéo et dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses

Pregunta 1

1.- Deux Français sur trois utilisent Internet tous les jours.

Pregunta 2

2.- Thibaut et Valentin sont étudiants en Sciences Politiques.

Pregunta 3

3.- Seul Thibaut est équipé d´un smartphone.

Pregunta 4

4.- Thibaut et Valentin sont hyperconnectés.

Pregunta 5

5.- L´écrivain Thierry Crouzet compare l´addiction à Internet à celle de la cigarette .

Pregunta 6

6.- Thierry Crouzet a décidé de débrancher pendant 5 mois.

Pregunta 7

7.- Un grand opérateur (Orange), est en train de mener une réflexion pour doser l´usage des mails entre collaborateurs.

Pregunta 8

8.- Cet opérateur a interdit formellement à tous ses travailleurs d´envoyer des mails le soir.

Pregunta 9

9.- Nous sommes 25 % à ne jamais être connectés par peur, choix ou manque d´argent.

Rellenar huecos

En voie de désintoxication, un geek raconte son addiction. Complétez cet extrait de son témoignage à l´aide des mots de la liste suivante:
adeptes  - téléphone - vie - révolutionnaire - animateur - loisir - moment -  identifiables - pratique - libre - connexion - honnête  - minute - photographie 

“Les réseaux sociaux étaient ma drogue dure”

En voie de désintoxication, un geek raconte son addiction

Imagen en Flickr de Allan con cc

Cyrille de Lasteyrie

 

Après huit ans à bourlinguer au cœur de l’Internet et des réseaux sociaux, je peux l’affirmer aujourd’hui sans rougir : le temps passé sur le Net est un gigantesque gâchis existentiel. Une fuite, une illusion, une drogue comme le sont l’héroïne ou l’alcool.

Entendons-nous bien, je ne parle pas de l’Internet , celui qui permet de s’informer, de se cultiver rapidement, de réserver un billet de train, d’agir à distance sur ses comptes ou d’acheter ses cadeaux de Noël. Cet Internet-là est aussi salutaire et que l’invention de l’imprimerie ou de l’eau courante. Non, je parle de l’Internet social, ce monstre difforme et suceur de temps. Ce terrain vague de l’ennui.

J’ai 42 ans. Je suis marié. J’ai deux enfants. Je suis auteur, producteur et d’une émission de télévision. Ces données devraient suffire, normalement, à remplir une . Je devrais concentrer 100 % de mes moyens, de mon maigre temps , de mes projets, à ceux que j’aime, qui comptent pour moi et qui comptent sur moi. Je devrais.
 
Mais non, malgré ce tableau, je pense passer plus de six heures par jour sur le Net. Six heures ! Pour être d’ailleurs, ce n’est pas ainsi qu’il faut compter. Car si je ne passais que six heures, additionnées, , de 7 heures à 10 heures et de 20 heures à 23 heures, ce ne serait pas si grave. Je pourrais contrôler ce temps comme un , le réduire, mieux le dispatcher. Mais le temps du Net est vicieux, impalpable ; il s’immisce dans l’emploi du temps à chaque , chaque pensée. Mentalement, je suis en permanence sur les réseaux, tout le temps, partout. Connecté, relié aux autres via mon , mon ordinateur, mon iPad et même ma télévision ; obsédé par ce qu’il se passe, ce qu’il se dit, je veux en être à tout instant. Je suis de ceux qui doivent savoir et s’exprimer. Mon appétit d’information et de est infini, je dois coûte que coûte participer à cette gigantesque conversation qui se déroule en temps réel, à portée de mobile. J’aime lire les polémiques, les traits d’esprit, les scoops et les révélations. J’aime débusquer les rumeurs, relayer les inepties et offrir en pâture un bon mot. C’est jouissif, ce sentiment d’être membre d’une bande de déconneurs de tous bords qui donnent un goût délicieux à nos journées.
Depuis l’avènement des outils de publication facile (blogs, Facebook, etc), les des médias sociaux partagent tout. Ce qu’ils lisent, ce qu’ils écoutent, ce qu’ils mangent, ceux qu’ils rencontrent et ce qu’ils se disent. Comme un fil à la patte, une trace de vie, un archivage grand format de leurs faits et gestes. Je dis « ils », mais j’en suis. Devant un étang, je ne respire pas, je et j’envoie sur Facebook. Devant des éléphants au cirque, je ne profite pas, je me moque sur Twitter. Ce que je vis est un prétexte à communiquer. La vie devient un objet, pas une fin en soi. Si je vis un exceptionnel, au lieu de le sublimer, je le partage avec le plus grand nombre. Je l’éparpille, façon puzzle.
 
Si vous voulez continuer à lire l´histoire de ce geek, CLIQUEZ ICI

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Rellenar huecos

 Associez les questions posées à une sociologue (Nicole Aubert) lors d´un entretien à ses réponses.

Numérotez de 1 à 4

 

 QUESTIONS:

      1.- Quand parle-t-on d´hyperconnexion  ?

      2.- Quelles en sont les conséquences?

      3.- Que faire pour y échapper?

      4.- Le tableau est-il si noir ?

 

       Imagen en Pixabay con Public Domain CCO

 

L'hyperconnexion, source de stress
Non, les connexions intermittentes présentent également un côté positif. Elles activent le lien social de façon ludique, avec les flashmobs par exemple. Et certains jeunes internautes les maîtrisent très bien.
Quand le temps consacré à internet est excessif par rapport aux autres activités. Généralement à partir de trois heures par jour. Cela concerne donc beaucoup de jeunes, qui préfèrent souvent le net à la lecture ou aux sorties. Ils sont nés dedans et y évoluent comme dans leur milieu naturel, mais l'on repère de plus en plus de phénomènes d'addiction, toujours au détriment du lien social réel.
Il existe des stratégies de déconnexion, mais elles reposent sur un arbitrage personnel. Il faut donc se sentir bien dans le reste de sa vie pour réussir à imposer cette barrière, car l'entreprise ne le fera pas pour vous.
L'hyperconnecté est dans une logique d'instantanéité. Chaque demande suscite une réponse immédiate qui lui délivre une sensation de plaisir similaire à celle d'une drogue. Mais, en entreprise, lorsque les requêtes arrivent en continu, le fait de devoir répliquer. instantanément pose problème

 Source: lefigaro.fr

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 INTERACTION ORALE
 

ÊTES-VOUS UN HYPERCONNECTÉ ?

 

Accro à votre ordinateur, votre tablette, votre smartphone ? Vous n'imaginez pas passer une journée sans vérifier votre boîte aux lettres électronique ? Il vous arrive souvent de préférer naviguer sur le web plutôt que de sortir rencontrer vos amis ? Avez-vous jamais éprouvé des symptômes psychologiques ou physiques liés à la cyberdépendance ? Alors, peut-être est-il temps pour vous de vous demander si vous êtes devenu trop dépendant aux nouvelles technologies de la communication ....

 

En cours ou sur Skype, répondez à ces questions et illustrez vos propos avec des exemples concrets.

   Imagen en Flickr de Kygp con cc